dimanche 11 mai 2014

Mon séjour touche à sa fin, demain je reprends l'avion, direction la maison. J'en profite donc pour vous faire un petit article sur mon ressenti sur Chicago, un article général avant de faire des articles au cas par cas comme pour le Field Museum.

Deux ans que j'attendais d'y aller. Deux ans que j'en rêvais, que je lisais/regardais tout ce que je pouvais sur la ville, que je followais des blogueuses de Chicago, que je m"imprégnais de la vlle. Je saoulais un peu (beaucoup) mes parents avec ça, je m'imaginais vivre là-bas sans même y être allée.
Bref, j'étais amoureuse de Chicago...
Enfin "amoureuse" c'est ce que je tentais de me faire croire mais plus les jours passaient, plus le grand jour du départ arrivait et moins j'avais envie d'y aller, je ne le sentais plus trop mais je voulais quand même y croire.
Malheureusement le coup de foudre n'aura pas lieu.

La faute en premier lieu à ces mises à garde que j'ai eu sur la ville lors de ma première semaine. 4 en seulement 3 jours. Alors oui je savais que la ville était réputée pour être dangereuse mais quand cela vient de la bouche des habitants ce n'est pas pareil.
Au contrôle de l'aéroport, l'agent me souhaite la bienvenue à sa façon : "Be careful, there's a lot of bad people in Chicago". L'ambiance est posée à peine je récupère ma valise.
Je discute de ça avec mon hôte et elle me confirme tout en voulant me rassurer. Mais aux Etats-Unis les gens sont très gentils et discutent très facilement avec toi et le lendemain j'ai aussi eu une mise en garde, comme je suis une jolie fille il faut faire un peu plus attention et que la veille 2 personnes ont été tuées.
L'apothéose viendra d'un des serveurs du Starbucks où je déjeunais tous les matins alors qu'il vient s'asseoir à ma table pour discuter. On parle, on parle et puis là il me dit que Chicago est LA ville la plus dangereuse de tous les Etats-Unis et qu'il y a seulement quelques semaines un homme s'est fait tirer dessus sur le trottoir juste en face du Starbucks où on était. Mais bon pour me "rassurer" il me dit que c'était un accident et que c'était juste une balle perdue. Cool...

Bon je n'ai pas laissé la paranoïa prendre le dessus. Une fois que l'on sait qu'il faut faire attention, ne pas trop trainer dans certains coins le soir et faire une croix sur la visite du sud de la ville (et donc du quartier de Barack Obama), tout se passe bien et la ville est agréable. Surtout quand il fait beau !

J'ai beaucoup, beaucoup marché, comme bien souvent quand je suis à l'étranger, je marche nettement plus qu'à Paris.
C'est prouvé, il n'y a rien de mieux que la marche pour découvrir une ville et l'avantage de Chicago c'est que tout peut se faire rapidement à pied. Tous les gros points touristiques sont très souvent proches les uns des autres. Et puis quand il fait beau, il n'y a rien de plus agréable que de se balader le long du Lake Shore qui emmène sur pas mal d'endroits. Et il est aussi possible de louer des vélos pour faire toute cette balade, longue de plusieurs kilomètres.

Ici je m'appelle Cécili (le "e" se prononçant "i", je n'ai pas réussi à leur faire dire Cécile ^^).
Je marche beaucoup, je me fais très souvent draguer (sans me vanter, loin de là mais c'était bien 4-5 tentatives par jour), on me dit que je ressemble à une Porto Ricaine, je discute par-ci par-là avec des gens, tout le monde est extrêmement gentil, souriant et a toujours un mot gentil.
L'architecture de la ville est unique, avec ces gratte-ciels et ces baies vitrées qui réfléchissent la couleur du lac. Si le coup de foudre n'est pas au rendez-vous, j'apprécie mes longues balades, les pauses sous un soleil à 33°, la lecture à la plage, le smoothie chez Jamba Juice à la Navy Pier.


Je repars de Chicago, un brin déçue de ne pas être tombée amoureuse mais contente d'avoir découvert une nouvelle ville, d'avoir fait de nouvelles rencontres.
Je n'ai pas tout fait mais pour une première fois j'ai vu beaucoup de choses. Je reviendrais sûrement une autre fois.

C'était une expérience, mon premier vrai voyage toute seule, la première fois que je prenais l'avion seule pour un long trajet. J'étais seule pour me débrouiller dans la vie de tous les jours, je n'avais personne pour m'aider, une bonne façon d'en apprendre un peu plus sur soi.

Voilà, voilà. Demain retour à la maison (enfin je rentre le mardi matin), retour à une vie normale, retour à l'éternelle activité de trouver un boulot. Mais je rentre motivée !




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