jeudi 4 juillet 2013



Il m'aura fallu du temps mais je suis enfin allée manger au Factory & Co de Cour St Emilion et le verdict est sans appel.

Petit restaurant très fréquenté, mieux vaut arriver tôt si on ne veut pas attendre pour trouver une table, ambiance New York, le menu est plus qu'alléchant et si on y va alors avec des habitués, on bave devant tous les choix. Des bagels ou des hamburgers (faits avec le même pain que les bagels), sans oublier les fameuses frites où l'on peut demander à avoir une dose de sauce cheddar, le ventre gargouille et si on pouvait, on en prendrait plusieurs à la fois.

Je me suis laissée guider par le connaisseur et ai craqué pour le pack NYC Cheeseburger. Pas un des menus les moins chers mais le prix se justifie par la qualité et la taille (si, si ça compte). On ne se moque pas sur le produit, un hamburger massif qui, pour un petit estomac comme le mien, va caler pour toute la journée.
Malheureusement je n'ai pas eu le réflex de prendre une petite photo de mon plateau à temps. Une prochaine fois sûrement.

Qui dit pack, dit dessert et là, toujours grâce au connaisseur, ce n'est pas pareil pour tout le monde. Pour certaines pâtisseries il faut en effet rajouter 1euro voir 1euro40. Cela est précisé dans le petit menu papier ou affiché dans le restaurant mais avec une petite étoile et honnêtement, on a pas toujours le réflex de regarder de plus près. Faites donc bien attention.

Au final, le repas était très copieux mais pas exceptionnel. J'y retournerais très certainement pour tester cette fois les bagels.

lundi 24 juin 2013

Depuis le 4 Juin, le Musée des Arts et métiers accueille une exposition consacrée à Enki Bilal.

L'homme est connu pour être le dessinateur et scénariste de plusieurs bandes dessinées.
Son nom ne me disait rien, je ne suis pas une grande lectrice de BD mais en voyant briévement quelques images de l'exposition, ma curiosité a été titillée et je suis donc allée au Musée, que je fréquente pour la 3ème fois.

Plongée incroyable dans l'univers du dessinateur. Extraits de ses bandes dessinées, des dessins, des croquis, un petit espace où est projeté son Cinémonstre, on est en admiration devant ce coup de crayon. Réalistes, captivants, parfois dérangeants du fait d'une certaine violence, on ne peut s'empêcher de garder les yeux rivés sur les dessins, cherchant le moindre détail, s'imprégnant au maximum de cet univers où l'homme et la machine ne font qu'un.
Le Musée a aussi mis à la disposition de l'artiste quelques unes de ses oeuvres qui sont en lien direct avec l'exposition. Une collection que l'on peut d'ailleurs retrouver en permanence au Musée.

L'homme, la machine et la donc l'animal, tout est lié pour Enki Bilal qui nous le montre ici à travers cette petite exposition.
Le bleu de ses dessins, la violence du rouge, le regard de ses personnages, l'univers futuriste, on peut même aller plus en profondeur avec des dessins qui sont présentés en relief et que l'on peut toucher pour sentir le détail de l'oeuvre.

Enki Bilal est loin de laisser indifférent une fois que l'on sort du Musée. On a envie de se (re)plonger dans ses BDs.

L'exposition se tient jusqu'au 5 Janvier 2014 et les tarifs très accessibles (5euros50 tarif normal ou 3euros50 pour les réduits). 
Et si le Musée vous intéresse, sachez que l'entrée est gratuite pour les moins de 26ans et donne accès à la collection permanente.

Petite précision : comme Elsa me l'a rappelée, il y a une visite guidée gratuite à 15h30 qui vous donnera nettement plus d'informations. A ne pas louper !

samedi 15 juin 2013


Il fait beau, il fait chaud, le temps idéal pour une petite balade dans Paris et un arrêt bien mérité chez un bon glacier.

Profitant de ce samedi ensoleillé, direction l'île Saint-Louis, à Paris, pour une petite balade et une petite exposition, dont je vous parlais ICI.
Impossible avec cette chaleur de résister à l'appel d'une bonne petite glace ! Au départ, la maison Berthillon semblait être la destination, le glacier par excellence du coin vu la foule qui faisait la queue pour entrer et obtenir ce précieux petit pot ou cornet. Mais l'envie n'attend pas alors petit tour dans le quartier avant de tomber face à Amorino.

Ancienne italienne, intérieur en bois, ambiance chaleureuse, on a la possibilité de prendre un cornet, un pot, un sorbet ou des gaufres et les prix sont plutôt raisonnables. Comptez 4€50 pour un pot moyen et 5€50 pour un grand. Et les parfums, tous alléchants avec bien entendu les classiques.



Malheureusement je n'ai pas pris en photo la carte des tarifs mais vu la qualité du produit, ce n'est pas cher, d'autant plus que l'on a droit à plusieurs parfums. Je me laisse donc tenter par un pot moyen avec 3 parfums : Vanille, Framboise et Citron. Un délice !  

Une glace plus traditionnelle, vraiment délicieuse, une petite pause sur les bords de Seine à côté de Notre-Dame, au soleil.  Une belle journée, un bonheur simple.

Si vous aussi vous êtes tenté par une glace chez Amorino, voici quelques liens pour en savoir plus :
Amorino - site officiel
Amorino - Facebook

lundi 10 juin 2013


J'avais loupé, à mon plus grand regret, l'exposition sur le film Les Cinq légendes, un de mes films préférés de l'année 2012 (voir ma critique) mais quand j'ai appris que les Minions allaient débarquer, ni une ni deux, j'ai bien noté dans mon agenda cette nouvelle sortie.

Direction la petite galerie Arludik sur l'île Saint Louis. Petite par la taille, il n'y a que 2 pièces mais grande par les expositions qu'elle reçoit puisque de grands artistes, à qui l'on doit des films, des livres ou encore des jeux vidéo, confient leurs travaux le temps d'une exposition.
Je ne suis donc jamais allée dans cette galerie jusqu'à présent, et rien que de voir le panel de ce qu'ils ont exposé me fait regretter de ne pas les avoir découvert plus tôt. Enfin maintenant que j'ai mis les pieds là-bas, vous pouvez être certains que j'irais assez souvent.

Depuis le 4 juin et jusqu'au 22 Juin, la galerie accueille des toiles et sculptures en rapport avec le film Moi, moche et méchant 2. L'occasion de découvrir le travail des artistes avec des dessins préparatifs, des toiles achevées reprenant des scènes du film et quelques petits plus, très Minions. L'envie de repartir avec une des oeuvre est forte mais les prix dissuadent... Enfin pas forcément, la réflexion est toujours là car la toile est belle et donne tout de suite le sourire.

J'ai beaucoup aimé ce petit tour, même si j'aurais aimé en voir d'avantage ou par exemple qu'il y ait un petit film explicatif sur tout le travail de conception des personnages.


N'hésitez pas à y faire un petit tour, l'entrée est gratuite. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site officiel.

vendredi 7 juin 2013



Pour la 3ème année consécutive, je suis bénévole sur le Festival Paris Cinéma et c'est avec un grand plaisir que je retrouve l'équipe du festival, ses stagiaires et bien entendu ses nombreux bénévoles.

Comme son nom l'indique, je ne suis pas rémunérée pour le travail que je vais fournir pendant la durée du festival, du 28 juin au 9 juillet, et avant pour les préparatifs. Cela a d'ailleurs commencé dès mercredi, du moins pour moi, avec la préparation de la conférence de presse.
Mercredi après-midi, rendez-vous à l'Hôtel de ville avec Perrine, la responsable des bénévoles, et 3 autres filles pour une petite session de pliage et comptage des 600 dossiers de presse qui seront remis le lendemain à tous les invités.
Au passage, on en profite pour découvrir les lieux et les plafonds vraiment incroyables.


Une fois tout les dossiers dans une pochette, fin de la mission. Rendez-vous est pris pour jeudi à 16h pour le grand moment, la conférence de presse.

Jeudi, arrivée devant l'entrée de l'Hôtel où on assiste à un bal des entrées des gens du Festival, la plupart tous en noir.
Je retrouve les filles de la veille et nous entrons pour poser nos affaires et attendre les consignes de Perrine et Binta, responsable des relations publiques.
16h30, briefing avec toutes et tous les bénévoles, volants et équipe du festival. On nous explique ce qui est attendu de chacun, où se positionner et quelques petites infos supplémentaires.
On se place, je suis en charge du rang du jury blogueur, facile pour moi vu que je connaissais certains d'entre eux. Mais il faut aussi être très concentrée et réactif pour répondre aux questions des gens qui cherchent une place. Une fois que le rang est rempli, il faut s'écarter et garder des places aux invités qui arriveront en retard.

La conférence de presse commence, le réalisateur Asghar Farhadi est décoré par Bertrand Delanoë.
Petit moment d'émotion lorsque Costa Gavras, premier président du Festival, mentionne le rôle du Maire de Paris pour le cinéma et que c'est la dernière fois qu'il sera présent.
Puis la parole est donnée à Aude Hesbert et Anne Barjot à qui l'on doit ce rendez-vous annuel. Les deux femmes présentent rapidement la très belle programmation, que je vous invite à découvrir ICI.

La conférence prend fin, les invités se dirigent vers le cocktail pendant que nous bénévoles terminons notre journée avec notre buffet à nous, dans les coulisses.


Les choses sérieuses commenceront vraiment pour moi le 28 Juin au MK2 Bibliothèque où je suis à nouveau dans l'équipe Compétition, sous la responsabilité de la géniale Caroline.

J'attends de faire connaissance avec mes collègues et que le festival commence !
Étant bénévole, nous avons la possibilité d'assister de voir les films avec la présentation de notre badge. C'est l'avantage, non négligeable et très appréciable en tant que cinéphile. Et puis l'ambiance est toujours bonne, les gens gentils et l'équipe top.

Prochain rendez-vous donc avec le début du Festival le 28 juin !

mercredi 5 juin 2013

C'était hier soir au Zénith de Paris, la seconde représentation de la légende SugarMan, alias Sixto Rodriguez.

Découvert dans le documentaire de Malik Bendjelloul, Searching for Sugar Man qui lui aura d'ailleurs valu un Oscar, il était assez dur de résister à la tentation de prendre une place pour voir sur scène cet homme au destin incroyable.
Pour ce qui n'ont pas vu le film, je vous le conseille vivement, il vient de sortir en blu-ray et dvd.

Place en mains et malgré les réactions plutôt négatives du concert de la veille, ma bonne humeur et mon excitation étaient bien là. Sugar Man !
L'attente est longue, la première partie, une jeune californienne dont je n'ai pas réussi à comprendre le nom, sans plus, belle voix, bon jeu à la guitare mais je n'ai pas accroché.

20h30, les lumières s'éteignent à nouveau et arrive sur scène Sixto Rodriguez, enfin. L'homme est vieux, 70ans, fatigué, il est emmené jusqu'au micro par un membre du staff et sa fille (ou sa femme ?).
La première chanson, l'homme se fait plaisir, bouge au rythme mais on sent que la voix n'est plus jeune et que la fatigue se fait bien sentir. Il joue de la guitare mais les mains n'ont plus la vivacité de la jeunesse.
L'homme est aussi aveugle, du moins sa vue a beaucoup baissé puisqu'il demandait souvent au guitariste à côté de lui de l'aide pour boire (du café ? de l'alcool ?) et il tâtonnait quand il s'écartait du micro. Son guitariste est à l'affût, au petit soin et surveille de près ses gestes.


Des petits détails mais si on revient au concert, la voix est fatiguée mais garde ce petit truc qui donne des frissons sur les chansons principales que le public chante avec lui. L'artiste se fait aussi plaisir avec quelques reprises comme "La vie en rose" ou "Unchained Melody", il déclare plusieurs fois son amour, pour Paris, pour le public à qui il répète "You're too sweet".
C'est lorsqu'il "improvise" qu'il se fait le plus plaisir, qu'il se lâche et assure, du mieux qu'il peut, à la guitare.

Fatigué sûrement par les 1h30 de concert de la veille, nous n'aurons droit qu'à une petite heure. L'homme est bien trop fatigué mais on sent qu'il voudrait nous en donner plus, malheureusement l'énergie lui manque. Il n'est pas à son top et on a un peu de peine pour lui mais il est malgré tout présent, devant nous.


A t-on le droit de ressortir déçu de cette soirée ? Oui et non. 

Déçue je l'ai été mais pas contre Sixto Rodriguez, il n'y est pour rien et a fait de son mieux. Il ne faut pas oublier qu'il n'a pas passé sa vie sur les routes, à enchainer les concerts avec de ce fait une habitude pour ce rythme et un staff pour s'occuper de lui, non. Après l'échec de ses albums, l'homme, très modeste, est retourné à son travail dans le bâtiment.
Un type s'intéresse d'un seul coup à sa musique, part à sa recherche et offre au monde entier son histoire digne d'un des meilleurs scénario d'Hollywood et voilà que Sixto Rodriguez est propulsé sur le devant de la scène à 70ans.
L'homme a le sourire quand il est sur scène malgré son état, il sourit tout le temps, fait une blague, s'éclate avec des reprises. Il donne son meilleur et son meilleur on prend et on accepte.

Ce qui est dommage, en plus des réactions négatives de certaines personnes qui s'attendaient à voir un Sixto Rodriguez de 30ans, c'est, forcément le prix des billets, 35 euros pour 1h de concert et surtout le faire au Zénith n'était pas une bonne idée, même si pour ma part j'étais tout devant et j'ai apprécié. Une petite salle, plus intimiste aurait été préférable.
Mais c'est aussi le système, l'univers de la musique où le chanteur n'a pas eu de chance à ses débuts qui est regrettable. 

Au final, quand Sixto Rodriguez était en mesure de monter sur scène et d'offrir un vrai show, il n'était pas connu. Maintenant qu'il l'est, il ne peut plus jouer.

La vie est vraiment mal faite mais j'ai passé un bon moment, eu quelques frissons, des sourires et le plaisir quand même de voir Sugar Man de près.

jeudi 16 mai 2013



Mardi dernier je me rendais à mon 3ème concert, cette fois au Café de la danse, et c'était pour voir un de mes coups de coeur : Mesparrow.

Je vous en avais déjà parlé lors d'un article sur mes découvertes du mois de Mars (voir ICI) et lorsque j'ai vu qu'elle passait au Café de la danse le 14 Mai, j'ai hésité quelques minutes mais j'ai finalement craqué. Je n'ai pas été déçue.

En première partie, on découvre Jeanne Added. Un petit brin de femme qui, accompagnée de Marielle Chatain (au clavier, aux percus et au saxo !), avec sa voix va totalement me conquérir dès la première note alors qu'en général il me faut au moins 2 écoutes pour apprécier une chanson. Un peu pop, un peu rock, sa voix se pose avec force sur les morceaux que j'aurais aimé retrouver pour les écouter en boucle.

Après quelques minutes d'attentes et d'impatience, le noir se fait, une ombre arrive sur scène et une voix s'élève. Mesparrow fait son entrée et le coup de foudre que j'avais ressenti en écoutant l'album se confirme. Elle est là, devant dans l'ombre de la scène et nous offre l'étendu de son répertoire et avec sa "boite magique" enregistre des couplets ou des bruits différents afin de les faire répéter et ainsi créer des sons qui viendront se poser sur les chansons. On découvre toute sa créativité et on écoutant après l'album, on note bien ces fameux sons.
Son monde, elle le partage, les paroles sont tristes mais matures, elles me parlent. Mesparrow est magique et pour que l'on s'évade un peu plus, elle ira jusqu'à faire différents sons, toujours avec sa "boite magique" (désolée je ne connais pas le nom) et quand elle aura fini de tout mixer, voilà qu'on se retrouve dans la forêt avec le bruit du vent, du battement des ailes, et un oiseau, référence à son nom de scène.

Moment magique aussi lorsqu'elle nous demande d'allumer les cierges qui ont été distribués après la première partie. C'était beau et cela devait être encore mieux du point de vue de Mesparrow.

Pour finir, elle s'installe au piano pour chanter "Stand by me". Un moment touchant qu'on aurait aimé prolonger avec Mesparrow, ce petit bout de femme, timide dont la voix et l'univers transporte dans un monde magique.