Cette photo d'un téléphone avec en titre
La Confession m'avait intriguée. Quand j'ai tourné le livre pour lire le résumé, j'étais déjà happé et ça sera ainsi tout le long de la lecture.
Dans quelques jours, Donté Drumm traversera pour la dernière fois le couloir de la mort. Le jeune Afro-Américain est pourtant condamné pour le meurtre de Nicole, la pom-pom girl la plus populaire de Slone. Loin de là, au Kansas, un autre revendique la paternité de cet homicide : criminel endurci, il se dit atteint d'une tumeur incurable. Cette révélation au finish, le zèle d'un avocat pugnace et le combat d'un révérend solitaire suffiront-ils à enrayer l'inexorable machine à tuer ?
La Confession c'est une course contre la montre pour sauver la vie de Donté Drumm, emprisonné et condamné à mort pour un meurtre alors qu'un autre homme se revendique comme l'auteur.
Impossible de décrocher, j'ai suivi avec une grande passion et obsession l'enquête de Keith Schroeder, ce pasteur qui recevra le coup de fil des aveux.
Les temps morts sont quasi-inexistants, la tension est clairement à son maximum alors que les choses avancent lentement.
J'ai vraiment vécu l'histoire, il est dur de rester insensible quand la vie d'un homme est en jeu. J'étais mal et j'ai pleuré. Oui, j'ai pleuré, pendant un bon moment, une envie folle de crier, chose rare mais qui montre bien toute la puissance du livre.
Avec ce roman, John Grisham fait bien une critique du système judiciaire américain et de la peine de mort.
Cette histoire ce n'est vraiment de la fiction, les cas "d'erreur" arrivent malheureusement en vrai. Chacun a forcément entendu un jour à la télévision l'histoire d'un condamné à mort qui sera innocenté après qu'il ait reçu une injection. Un retournement de situation toujours aussi inacceptable mais qui ne fait pas changer les choses.
Un de mes romans coup de coeur. Poignant, une maitrise du récit impeccable. La Confession ne laisse pas indifférent, loin de là !