Cela fait juste 1 an que je m'aventure dans les salles de concert, étant un peu agoraphobe (encore plus dans ces endroits) mais après avoir eu la chance d'entendre Cascadeur au Planétarium de Paris en février dernier (voir article), je ne pouvais pas passez à côté de ce concert. Et si un instant j'ai failli annuler, je suis extrêmement contente de ne pas être passée à côté.
Sur l'album comme en live, Cascadeur envoie dans les étoiles, dans une autre galaxie. C'est même encore mieux, la voix reste la même et c'est un détail qui a son importance, à l'heure où la plupart des voix des chanteurs sont modifiées. Ici, rien de tel.
Sur scène, le chanteur est entouré de ses musiciens et tous portent un masque.
Les morceaux de Ghost Surfer s’enchaînent, Cascadeur interprète quelques titres de son premier album dont le fameux "Walker" où il invite le public à chanter avec lui. Et là, impossible d'arrêter, la salle continue, encore et encore de chanter ce "I'm walker, walker, walker, walker...." pendant plusieurs minutes, pour le plus grand amusement de Cascadeur.
Puis le final arrive, Cascadeur et ses musiciens montent sur scène et commencent à retirer leurs masques quand soudain... la lumière s'éteint ! Ouf, le mystère sera préservé. J'avoue qu'un instant j'ai eu peur, chose assez surprenante quand on connait ma curiosité. Mais là pour Cascadeur, la seule chose qui m'intéresse c'est sa musique et savoir qui se cache sous ce masque enlèverait sûrement beaucoup de la magie.
J'aurais voulu rester là, j'aurais voulu que ce concert ne s'arrête pas, rester encore dans les étoiles. Dur retour à la réalité mais je me console et revis tout ça avec l'album. En attendant de pouvoir recroiser le monsieur casqué...
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