Ce weekend j'ai assisté à quelques concerts dans le cadre de la 3ème édition du Festival Fnac Live. Une opération très sympa qui se déroule sur le parvis de l'Hôtel de Ville, en plein air donc, et qui est gratuit, un point non négligeable et qui attire la foule, venu découvrir de nouveaux artistes ou quelques valeurs sûres.
Jeudi j'ai donc commencé avec le concert de
Miles Kane, que je connaissais vaguement.
Sur place il y a du monde, les gens dansent vraiment, la musique est entrainante, le public chante avec lui ses titres les plus connus et une fois que les 50 minutes de son show se terminent, on aimerait que ça recommence et on repart avec en tête le petite "Lalala, lalalalala" de sa chanson
Don't Forget Who You Are.
Miles Kane se donne vraiment sur scène, il est en forme, en quelques minutes on est accro à lui et chose très appréciable, sa voix est la même que sur son album. Un véritable artiste à suivre et qui sera en concert à l'Olympia.
Vendredi, encore une petite soirée avec d'abord la découverte
Raphael Gualazzi. Un italien, posé à son piano pour nous offrir des airs de jazz, du blues, avec de charmantes choristes, on change complétement de monde avec cette programmation. On est bien, sa swingue, on se laisse emporter et le chanteur aussi, à tel point qu'un membre du staff du Festival est obligé de venir l'arrêter alors qu'il voulait faire une dernière chanson. Quel dommage, le public n'était pas contre mais il fallait laisser la place à l'artiste de ce weekend, le plus attendu, j'ai nommé mister
Keziah Jones.
Est-il bien nécessaire de le présenter ? Vu la foule qui est arrivée en masse pendant la pause, si on avait des doutes sur son succès, ils n'ont plus lieu d'être. Le public est là pour lui, il arrive en toute décontraction, avec un sourire, ses lunettes sur les yeux, il effleure à peine sa guitare pour les premières notes et c'est la folie.
Alors qu'on pouvait encore se mouvoir au concert d'avant, cela devient clairement impossible, les gens sont collés les uns aux autres et ce n'est franchement pas agréable. Je n'ai pas pu resté jusqu'au bout d'ailleurs.
Samedi c'était la grosse journée et pour cause ! J'ai eu l'énorme chance de gagner un pass VIP au concours organisé par Paris Jeunes, alors autant dire que j'en ai profité au maximum et que je n'ai rien loupé, ou presque.
Ma journée a commencé à 18h avec le concert de
Mesparrow au salon des Aracades. Deux mois après l'avoir vu au Café de la Danse (voir
article), je ne pouvais pas passer à côté d'elle et je ne regrette vraiment pas d'avoir retiré mes places à temps (oui car il fallait des invitations - gratuites - à retirer à la Fnac).
La salle est la même que pour la conférence de presse de Paris Cinéma, une petite salle, plus intimiste, qui permet de voir l'artiste de plus près pendant 30 minutes. Performance toujours aussi magique, des frissons, toujours autant conquise et qu'une envie, la revoir une nouvelle fois !
Une fois le concert terminé, direction l'accueil des invités pour retirer le petit bracelet qui donne accès à la cour de l'Hôtel de ville où nous attende des fauteuils, des stands de boissons, de petits gâteaux et même de glaces ! Malgré la chaleur, pas le temps pour une glace, juste le temps de se rafraichir avec un "Paris Go Cola" (du Coca quoi) et puis on rejoint la petite foule qui arrive doucement pour voir l'étrange
Christine and the Queens... Seule sur scène, aucun musicien, juste la fameuse boite magique qu'utilise
Mesparrow, elle danse, jette des paillettes dès le début (perso cela aurait été mieux sur la fin...) tente quelques blagues, d'acquérir le public à sa cause, avant de nous présenter enfin les fameux
Queens, ses 4 danseurs. L'idée est là, la musique pas mauvaise mais le personnage est assez insupportable.
Heureusement l'artiste suivante va faire boum dans notre coeur et nos oreilles. Il s'agit de
Rokia Traoré. On ne la connaissait pas avant mais maintenant on ne va pas lâcher celle qui, après un petit check sur Google, a remporté un Prix une Victoire de la musique en 2009 dans la catégorie musique du monde.
Voix chaude, bonne énergie qu'elle communique avec le public, sans prise de tête elle se déhanche pieds nus, on ne voit pas le temps passer et on aurait tellement en avoir plus. On s'est nourrit de sa musique, de son sourire. Un très beau moment en ce samedi après-midi où la chaleur était de la partie.
Après une petite pause, place au groupe français
Concrete Knives. Entrainant, le groupe se donne sur les chansons mais lorsqu'il s'agit d'interragir avec le public, c'est assez mou. Le chanteur blond, avec sa casquette rouge vissée sur la tête, articule mal et la seule fille du groupe reste muette, ne sourit pas vraiment, elle ose à peine un petit "merci", reste assez passive et attendant seulement de chanter et de se déhancher. On ne lui en tiendra pas vraiment rigueur, le travail sur scène étant bon, les chansons très bien, l'ambiance festive et notre fille va même se lancer sur la fin vers la foule, serrant les mains, chantant dans les yeux d'un petit chanceux, avant de plonger pour un petit bain de foule, vite arrêté par la sécurité. Mais elle reste devant et assure le spectacle.
Je suivrais une partie du dernier groupe de la soirée,
Lilly Wood and the Prick dans l'espace invités, mes pieds réclamant une pause. Les dernières chansons, ça sera à l'extérieur, dans la fraicheur qui fait clairement du bien après un soleil de plomb qui a tapé toute la journée. Les artistes ont eu beaucoup de mérite de chanter dans ces conditions, avec les spots de lumière, les tenues, le maquillage.
La soirée se termine, c'est l'heure de rentrer et de dire au revoir au Festival Fnac Live (eh oui pas de concert pour moi ce dimanche...) que j'espère retrouver l'année prochaine ! Le bilan de cette première année au Fnac Live est bon, vivement la prochaine programmation qui, j'espère, sera aussi riche.